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Torres del Paine,

parc national emblématique

©Francois
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Il y a des endroits comme cela dont la seule évocation du nom suffit à susciter l’émerveillement. Il en va ainsi de Torres del Paine, parc national hors-norme, qui fournit une carte postale et une vitrine de rêve. Situé dans le sud du pays, sur un morceau de Patagonie accolé contre l’Argentine, il s’étend sur un territoire d’environ 200 000 hectares. Créé le 13 mai 1959 par les autorités chiliennes, le parc est classifié Réserve naturelle de la biosphère de l’UNESCO depuis 1978. Les écosystèmes qui y sont préservés en ont fait un territoire de prédilection pour la randonnée et les activités sportives.

Le parc national Torres del Paine, un paradis au cœur de la Patagonie

Les personnes qui viennent visiter ce parc national profitent d’un territoire exceptionnel de nature à l’état pur, entre lagons bleutés, sommets basaltiques des Andes, forêts hautes et glaciers. Un mélange qu’il est difficile de trouver ailleurs de manière aussi resserrée. Il est recommandé de se rendre au parc Torres del Paine plutôt pendant l’été austral (décembre à février), pendant lequel les températures oscillent entre 3 et 15 °C. À l’inverse, les mois de mars et avril sont à éviter, étant les plus pluvieux de l’année, ce qui peut fortement compliquer la réalisation d’activités en extérieur. Voici un condensé de ce qu’il faut savoir avant de s’y rendre.

#1 Les trois tours du Paine et le glacier Grey, les deux incontournables

Le parc national doit son nom à trois majestueuses tours de granit qui surplombent un petit lagon bleu, à 2700 mètres d’altitude. Ce paysage de carte postale représente le but ultime des randonneurs, et l’image immanquablement associée au parc. De même, admirer la masse bleue et blanche du glacier Grey est l’un des moments forts d’un séjour dans le parc. On l’aperçoit depuis la rive du lac Grey ou le passage dit « John Garner », pour de sublimes photos.

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©davidionut

#2 Zoom sur deux itinéraires de trekking mythiques : les circuits W et O

Idéal pour les amateurs de trekking, le circuit W, dénommé ainsi par la forme géographique de son itinéraire, permet d’explorer les principaux lieux d’intérêt du parc sous forme d’une boucle qui dure environ 5 jours : les fameuses tours granitiques, le glacier Grey ou encore la vallée dite « des Français ». L’itinéraire O, lui, reprend le W, mais l’allonge pour proposer un tour complet du parc qui prend de 8 à 10 jours. Il existe sur toute la surface du parc un bon réseau de campings et de refuges, qui permet de prévoir son itinéraire à l’avance, en sachant où dormir le soir.

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©Arthur

#3 Deux variantes intéressantes et sportives : le kayak et l’équitation

Originellement peuplé par les Indiens Tehuelches, ce parc national est une terre d’équitation, où se déplacer à cheval a toujours été naturel pour les populations locales. Différentes agences proposent ainsi de réaliser des randonnées à cheval, de la simple excursion à la journée à des formules pouvant aller jusqu’à 10 jours. Une autre alternative aux sentiers de randonnée consiste à profiter du réseau de bras d’eau et de lacs qui sillonnent le parc à l’aide d’un kayak. Là encore, des agences avec guide proposent des prestations plus ou moins longues, qui permettent de découvrir les merveilles du parc d’une manière décalée et très plaisante.

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©Roksolana

#4 Réserve naturelle de premier plan pour les amoureux de biodiversité

Comme indiqué plus haut, le parc est depuis 1978 classé en tant que réserve mondiale de la biosphère par l’UNESCO. De fait, il comporte pas moins de 275 espèces de plantes, plus de 120 espèces d’oiseaux, 170 insectes, 4 poissons, 3 amphibiens, 7 reptiles et 25 mammifères. Une biodiversité exceptionnelle, souvent endémique, qui bénéficie d’un environnement vierge de toute activité économique. On y trouve par exemple le digueñe, cet étrange fruit orange qui pousse sur l’arbre hualle, typique de la gastronomie indigène locale. Côté faune, le huemul, également appelé « cerf du sud andin », est une espèce de cervidé en voie d’extinction qui vit sur les bords du lac Grey. Emblème du Chili, il est néanmoins très difficile à l’observer. Enfin, comment ne pas évoquer le condor, lui qui règne de son vol majestueux sur les pics de la Cordillère des Andes ?

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©Francois

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